Ai-je un Toc sur le couple?

Ai-je un toc du couple ?

Les prémices du toc du couple

Depuis quelques temps, vous ruminez sans cesse au sujet de votre relation...

Cela vous obsède et tourne en boucle pendant plusieurs heures par jour et provoque en vous un état d'anxiété elevé à très élevé et un mal être (crises de larmes, crises d'angoisse, pleurs, rejet de son partenaire, symptômes depressifs, forte irritabilité...).

Aussi la culpabilité d'avoir ces pensées, le doute obsessionnel,nourrissent le cercle vicieux du toc.

Les phrases listées suivantes ne sont pas exhaustives, il s'agit de pensées intrusives (Les pensées intrusives sont des pensées qui s'imposent à notre esprit, qui font irruption dans le champ de notre conscience, sans que nous arrivions à les contrôler, il existe autant de sous thèmes que de toqués !)

Certains sont également victimes de phobies d'impulsion à type de peur de subitement tomber amoureux(se) d'une autre personne, ou de tromper subitement son partenaire.

Afin de soulager cette anxiété, vous vous sentez obligé de manière répétitive de chercher des informations sur ce qu'il vous arrive, sur la notion d'amour ou de couple, à interroger vos proches ou encore à vouloir quitter votre partenaire ou à éviter des lieux, des personnes, des films pour ne pas ressentir d'angoisse.

Vous allez sur internet de manière compulsive à longueur de temps pour lire tous les forums, trouver des cas similaires, pour vous comparer mais cela vous apaise temporairement pour recommencer à nouveau.

Les personnes souffrant de ce trouble ont pour habitude d'avoir en tête les types de phrases suivantes :

Espace membres 2

Les pensées intrusives type du toc du couple (non exhaustif)

Je suis obsédé par mon partenaire parce que j'ai peur qu'il ne soit pas assez :

  • Intelligent, ambitieux, brillant
  • beau, attirant, sexy
  • qu'il n'ait pas le même sens moral que moi
  • sociable, drôle, mature
  • stable émotionnellement
  • etc

Je suis obsédé par ma relation parce que :

  • Je ne suis pas sure de l'aimer
  • Je ne suis pas sure que c'est l'homme/ femme de ma vie
  • Je ne suis pas sure que l'on soit compatible
  • Je ne suis pas sure que la relation soit viable
  • Je regarde d'autres hommes / femmes et ou Je suis attirée par d'autres hommes / femmes
  • Je ne suis pas sure qu'il ou elle m'aime
  • j'ai peur de tromper subitement mon partenaire
  • j'ai peur de tomber amoureu(se)x subitement de n'importe qui
  • etc

Compulsions, émotions négatives, quel impact?

Il est à noter que la quasi totalité des personnes se posent ce ou ces questions mais les intègrent aussi vite qu'elles sont venues, ne créant pas de compulsions.

Toutefois la personne souffrant de ce trouble, va d'une façon ou d'une autre chercher des moyens de se rassurer (cf article sur les compulsions mentales : ruminations mentales pour chercher à justifier ou non ces pensées) en :

- Se documentant sur divers forums (type doctissimo ou autres forums, à fuir)

- Interrogeant ses amis, sa famille sur les thèmes "comment as tu su que c'était le bon?", "comment tu te sens quand tu es avec lui?", "comment as tu su que tu étais amoureuse?" etc etc

- Se documentant sur internet notamment sur les différents thèmes de l'amour (c'est quoi l'amour? , les papillons, la fin d'un couple etc)

- Fouillant les affaires de son conjoint de façon compulsive (facebook, téléphone, soupçons à maintes reprises, questionnement sur l'emploi du temps)
>> Cela concerne la partie du trouble où le souffrant doute de l'amour de son conjoint et peut parfois rentrer dans une jalousie maladive.

Ce qui fait la différence est le mal être généré par ce trouble et les émotions négatives qui en découlent (angoisse, peur, colère...)

Le souffrant est "attaqué" par ces pensées intrusives tout au long de la journée et va ruminer plusieurs heures par jour.

Il vit dans l'anxiété et dans la peur de "se voiler la face " sur son partenaire.

Cela peut engendrer des crises de larmes importantes quand il en vient à l'idée de quitter son conjoint.

La personne va également se "tester" continuellement pour voir si elle ressent de l'amour, ou une attirance pour son partenaire.

Le souffrant peut alors provoquer des ruptures ce qui n'est pas rare dans ce trouble, puis revenir vers son partenaire une fois "le pic" du trouble passé.

Toutefois il est à rappeler, que l'amour est quelque chose qui "se ressent", quand une personne est bloquée par ses pensées, elle ne peut RIEN ressentir car l'amour ne s'intellectualise pas.

Il faut donc apprendre le lacher prise pour retrouver ses sensations.

Honte et culpabilité : Comprendre et surmonter ces émotions paralysantes

HonteLe TOC du couple (ROCD) s’accompagne souvent de sentiments de honte et de culpabilité, qui peuvent intensifier la souffrance des personnes concernées. Ces émotions ne sont pas seulement une conséquence des obsessions et compulsions, mais elles sont aussi alimentées par des croyances erronées sur l’amour, les relations et la morale.

Ici explore les origines de la honte et de la culpabilité dans le ROCD et propose des pistes pour mieux les gérer.

Pourquoi la honte et la culpabilité sont si présentes dans le TOC du couple ?

Le TOC du couple repose sur des doutes obsessionnels sur la relation et les sentiments amoureux. Ces doutes entraînent souvent des comportements compulsifs visant à rechercher une certitude impossible. La honte et la culpabilité apparaissent pour plusieurs raisons :

  • Des pensées considérées comme "inacceptables" : Les personnes atteintes de ROCD s’inquiètent de pensées intrusives sur leur partenaire ("Et si je ne l’aimais pas vraiment ?", "Et si je restais avec lui/elle par habitude ?"). Comme elles perçoivent ces pensées comme une menace pour la relation, elles éprouvent un fort sentiment de culpabilité.
  • Un sentiment de "trahison" interne : Beaucoup de personnes avec un TOC du couple pensent que leurs doutes signifient qu’elles manquent d’intégrité. Elles se sentent mal d’avoir ces pensées et se jugent durement.
  • Un perfectionnisme relationnel : La croyance selon laquelle "l’amour doit être parfait et sans doute" renforce la culpabilité. À chaque doute ressenti, la personne se sent coupable de ne pas être un(e) partenaire "idéal(e)".

Référence : Doron et al. (2016) ont démontré que les personnes souffrant du ROCD ont souvent des niveaux élevés de culpabilité morale et existentielle, ce qui les pousse à analyser et remettre en question leur engagement relationnel bien plus que la moyenne.

Différence entre culpabilité et honte : pourquoi c’est important

Bien que proches, ces deux émotions ont des implications différentes :

  • La culpabilité est liée à un comportement ("J’ai fait quelque chose de mal"). Elle pousse souvent à vouloir réparer ou à s’améliorer.

  • La honte, en revanche, touche l’identité même de la personne ("Je suis une mauvaise personne"). Elle enferme dans un cercle vicieux d’auto-dévalorisation et d’isolement.

Dans le ROCD, la honte peut être particulièrement invalidante, car elle donne l’impression que la personne est "fondamentalement incapable d’aimer correctement".

Comment gérer la honte et la culpabilité liées au TOC du couple ?

  1. Développer l’auto-compassion 
    Beaucoup de personnes atteintes de ROCD sont très dures avec elles-mêmes. S’entraîner à l’auto-compassion (via la thérapie ACT notamment) aide à mieux vivre avec ces pensées.
    Exercice : Imaginez que votre meilleur(e) ami(e) vous confie qu’il/elle a les mêmes doutes que vous. Que lui diriez-vous ? Utilisez ces mots pour vous parler à vous-même.

  2. Identifier les croyances erronées sur l’amour 
    Les médias et les films véhiculent des idées fausses sur ce que devrait être une relation idéale. Un travail sur les croyances (par exemple avec un thérapeute spécialisé en TCC) permet de déconstruire ces attentes irréalistes.

  3. Accepter l’incertitude
    La honte et la culpabilité viennent souvent du besoin de contrôler totalement ses pensées et émotions. Or, l’amour n’est jamais exempt de doute. Apprendre à tolérer l’incertitude permet de sortir du piège du perfectionnisme relationnel.

La honte et la culpabilité sont des obstacles majeurs dans le TOC du couple, mais elles peuvent être surmontées en travaillant sur l’auto-compassion, en déconstruisant les croyances erronées et en acceptant l’incertitude. Avec les bonnes approches thérapeutiques (TCC, ACT, exposition avec prévention de la réponse), il est possible de se libérer du poids de ces émotions paralysantes et de retrouver une relation plus sereine.

Références :

Doron, G., Szepsenwol, O., Karp, E., & Gal, N. (2016). Obsessing about love: Impact of relationship-related obsessive-compulsive symptoms on romantic relationships. Journal of Obsessive-Compulsive and Related Disorders, 10, 56-65.

Gillan, C. M., & Robbins, T. W. (2014). Goal-directed learning and obsessive–compulsive disorder: Implications for cognitive behavioral therapy. Biological Psychiatry, 75(8), 631-638.

Les différents thèmes composant le toc du couple

Le trouble se divise en deux types de thèmes :

- L'obsession sur la relation

- L'obsession sur le partenaire

Il peut arriver aussi d'alterner les deux types de thèmes.

L'obsession sur la relation

L'obsession sur la relation est composée de :

  • Pensées intrusives obsessionnelles sur la relation
  • Préoccupations intenses sur la relation
  • Vérifications multiples (Site internet, questionnement auprès de notre entourage...) dans le but de se "réassurer"

La réassurance est le fait de chercher la présence d’un objet ou d’une personne permettant d’affronter la situation phobogène (objet contrephobique)

Ce thème tourne autour de trois sous thèmes :

Les sentiments à l'égard du partenaire

Les pensées du type "Je me teste continuellement pour savoir si je ressens des sentiments à l'égard de mon partenaire"
Cependant à vouloir ressentir quelque chose qui est physique en intellectualisant la chose, vous vous coupez des émotions.

Les sentiments du partenaire à votre égard

Les phrases du type "Je doute continuellement des sentiments de mon partenaire à mon égard", "m'aime t'il?" "N'est il pas avec moi par défaut?"
Le manque de confiance en soi peut engendrer ce type de pensée qui peut dégénerer sur une jalousie excessive, un besoin crucial de vérifier tous ses faits et gestes (son téléphone, son ordinateur, ses contacts etc)
J'appelle cete partie là "le toc inversé" car on ne doute plus de soi mais de son partenaire.
Des pensées intrusives se déclenchent sur les comportements de son conjoint, des besoins compulsifs de vérification, de fouiller (ou de vouloir fouiller), des fixations sur ses ex petit(e)s ami(e)s etc...

L'évaluation personnelle de la légitimité de la relation

Les phrases du type "je vérifie sans cesse si je suis bien avec la bonne personne", "est on vraiment fait pour être ensemble?", "la relation est elle normale?"
Ces pensées vont nous inciter à nous réferer aux couples que l'on voit autour de nous en commencant par nos parents et nos amis.
La tendance va être qu'à chaque rupture autour de nous cela impacte notre vision de notre couple mais également en cas de réconciliation de nos couples d'amis ou de nouveaux couples.

Quelques informations de spécialistes concernant le toc du couple

Les précédentes recherches ont indiqué que les personnes souffrants de toc avaient contrairement à l'ensemble de la population, des perturbations dans le fonctionnement relationnel y compris la faible probabilité de mariage et l'augmentation des troubles maritaux.
(Emmelkamp, de Haan, & Hoogduin, 1990; Rasmussen & Eisen, 1992; Riggs, Hiss, & Foa, 1992).

Les trois dimensions du trouble ont été mises en avant en 2012 par DORON à travers son oeuvre : "Relationship-Centered OC symptoms" Doron et Al

Lien pour télécharger l'étude: ICI

Dans une deuxième étude, Doron et Al., (2012) a réetudié le trouble sur la relation et a mis en lien les phénomènes de TOC centrés sur la relation, les symptômes et cognitions sur les TOC, les effets négatifs, la baisse du respect de soi et les différentes variables de relation comme l'insécurité de la relation (peur de l'abandon par exemple ).

Ses découvertes ont montré les associations positives entre les résultats du toc sur la relation et ces mesures théoriques.
De plus, le trouble sur la relation a significativement engendré une insatisfaction sur la relation associée à la dépression en plus des symptômes type TOC, peur de l'abandon etc.

Lien pour télécharger l'étude: ICI

L'obsession sur le partenaire

L'obsession sur le partenaire est composée de :

  • Pensées intrusives obsessionnelles sur le partenaire
  • Préoccupations intenses sur le partenaire
  • Vérifications multiples (Site internet, questionnement auprès de notre entourage...) dans le but de se "réassurer"

La réassurance est le fait de chercher la présence d’un objet ou d’une personne permettant d’affronter la situation phobogène (objet contrephobique)

L'obsession sur le partenaire est composé de six sous thèmes :

  • Apparence physique
  • Sociabilité
  • Valeurs et moral
  • Stabilité émotionnelle
  • Intelligence
  • Compétences

 1. Apparence physique

Le tocé va focaliser sur les défauts physiques du partenaire : "il est trop mince", "il est trop gros", "il n'a pas une belle peau", "il ne sent pas bon"...

La focalisation va entrainer une "sorte" de dégout à l'égard du partenaire.

2. Sociabilité

Le tocé va se focaliser sur la sociabilité du partenaire "il a trop d'amis", "il n'a pas beaucoup d'amis", "il parle trop facilement aux gens" ou bien "il ne parle à personne"...

3. Valeurs et moral

Le tocé va remettre en cause les valeurs du partenaire et douter de la compatibilité des valeurs du partenaire avec les siennes dans la construction d'une relation à long terme.

4. Stabilité émotionnelle

Le tocé va remettre en cause la maturité émotionnelle du partenaire "il n'est pas prêt à s'engager", "il n'est pas assez mur pour envisager une relation stable"...

5. Intelligence

Le tocé va remettre en question l'intelligence du partenaire et focaliser sur toutes les phrases que pourra dire son partenaire justifiant qu'il n'est pas assez intelligent ou brillant pour avoir une relation avec soi.

6. Compétences

Le tocé va remettre en question les compétences de son partenaire sur tous les domaines et notamment professionnels "il n'a pas d'ambition", "son travail n'est pas valorisant", "il n'a pas un travail interessant" etc...

L'ensemble de ces remises en causes va entrainer un éloignement avec le partenaire et entrainer le doute sur la viabilité du couple.

Les questionnements cités ne sont pas exhaustifs, d'autres questions peuvent intervenir sur un schéma différent mais toujours sur les mêmes thèmes (chaque personne a ses propres thèmes)

Le toqué focalise uniquement sur les défauts du partenaire, comme un besoin irrépréssible de "perfection" et ce même si le partenaire correspond "réellement" aux attentes.

Le questionnement perpétuel et le doute vont accentuer la mise en avant de défauts "imaginés", ces défauts peuvent être aussi réels mais minimes et prendre une place énorme comme un effet loupe sur le défaut.

Il est très interessant de noter que DORON et Al en 2012 a mis en avant une "hyper attention" à l'égard du physique de son partenaire, rappelant une forme de "dysmorphophobie" mais à l'égard du partenaire.

Cette attention excessive aux défauts perçus de l'apparence et leur interprétation catastrophique peuvent refléter une tendance générale à remarquer les déficits perçus et à en surestimer les conséquences, tant chez soi que chez les partenaires. Ceci est cohérent avec les discussions sur le TDC par procuration.

L'étude suggère que des pensées intrusives sur les défauts du partenaire peuvent déclencher des comportements de neutralisation. L'étude souligne l'importance de comprendre ces dynamiques pour mieux traiter les TOC centrés sur le partenaire.

C'est quoi la dysmorphophobie ?

Préoccupation exagérée manifestée par quelqu'un au sujet de l'aspect disgracieux de tout ou partie de son corps, que cette crainte ait un fondement objectif ou non. 

Plus d'infos iciArticle de MSD Manuals

Quelques informations de spécialistes :

Les six sous thèmes du trouble ont été mis en avant en 2012 par DORON à travers son oeuvre : "Flaws and All: Exploring Partner-Focused Obsessive-Compulsive Symptoms" Doron et Al

Lien pour télécharger l'oeuvre : ICI

Phobie d'impulsion et toc du couple

La phobie d’impulsion est caractérisée par une obsession, donc une pensée qui s’impose à l’esprit que le sujet s’évertue à chasser sur un éventuel passage à l'acte d'un comportement qu'il juge mauvais, dangereux etc.

C’est un symptôme qui intègre très souvent le diagnostic de trouble obsessionnel compulsif.

La phobie d'impulsion est donc considérée comme une forme de tocs.

La pensée angoissante se traduit par la crainte obsédante et irraisonnée de commettre un acte dangereux pour soi-même ou pour autrui ; c’est également la crainte de commettre un acte contraire à ses valeurs, à ses envies ou à ses principes. Il peut s’agir de la peur d’avoir envie de tuer, de hurler, de violer, d’intenter à la vie de son enfant ou à la sienne, de sauter sur un inconnu en le rouant de coups, de se dévêtir…

Et dans le toc du couple ?

 

La phobie d’impulsion est parfois présente dans le ROCD -ou TOC du couple- et elle prend une forme inédite, voici comment elle peut se traduire :

  • Il est fréquent que la personne en proie au TOC du couple soit sujette à la crainte irraisonnée et irrationnelle de quitter l’être aimé sur un coup de tête ! comme s’il était possible de ne plus aimer brusquement, sur un coup de folie. Cette crainte peut atteindre des zones stratosphériques en termes d’angoisses, jusqu’à l’attaque de panique (isolée du trouble panique).
  • Un autre exemple de phobie d’impulsion de type ROCD est la peur soudaine et irraisonnée de sauter sur un inconnu en vue de l’embrasser ou de s’adonner à des actes sexuels avec lui ! comme si l’envie devenait irrésistible et que la personne s’affranchissait de toute retenue, de tout principe… Celle-ci peut aussi se caractériser par la peur de tomber amoureux d’un passant ou d’une passante ! Le sujet ne passe jamais à l’acte, mais il est saisi d’effroi dans une sensation d’imminence de l’acte redouté.
  • La peur soudaine et irraisonnée de tromper son partenaire avec un inconnu.
  • La peur soudaine et irraisonnée de tomber follement amoureux d'un inconnu.
  • Aussi, la crainte soudaine de poignarder ou d’étouffer son conjoint ou sa conjointe est souvent relatée. La personne se saisirait d’un couteau sur un coup de folie afin de se débarrasser de l’objet anxiogène : l’être aimé ! Bien entendu, il ne s’agit que de pensées intrusives et le passage à l’acte est nul en cas de diagnostic de TOC ; cependant, l’impression est criante de vérité et l’individu se sent dépossédé de son discernement. Il n’en est rien, bien heureusement…

Il est également possible de souffrir de phobies d’impulsion dans le du SOCD –ou la crainte obsédante d’être homosexuel- et des nombreuses obsessions idéatives que l’on n’évoque jamais (ce thème de toc n'a strictement rien à voir avec de l'homophobie)

Une obsession idéative est très proche d’une obsession impulsive (ou phobie d’impulsion), la frontière est très mince et les stratégies de réassurance sont similaires : l’évitement, la rumination, la compulsion.

Les outils thérapeutiques qui ont prouvé une efficacité en matière de phobies d’impulsion relèvent de la thérapie cognitive et comportementale : le travail sur l'assouplissement des fausses « croyances », l’exposition par imagination, l’exposition avec prévention de la réponse (le lâcher-prise etc), la méditation pleine conscience, l’exposition in vivo.

Le toc sur les relations

Le trouble obsessionnel compulsif du couple (ROCD) bien que généralement associé aux relations amoureuses peut s’étendre bien au-delà et impacter d’autres formes de relations : amicales, familiales, spirituelles ou même avec les animaux. Ces variantes du ROCD peuvent provoquer une détresse significative et influencer profondément la vie quotidienne.

Le TOC RELATIONNEL (ROCD) dans les relations amicales : le doute sur l’authenticité du lien

Dans le cadre de l’amitié, le ROCD peut amener une personne à remettre en question la qualité et la sincérité de ses relations amicales. Les pensées obsessionnelles peuvent inclure :

  • « Est-ce que j’aime vraiment mon ami(e) ? »
  • « Suis-je un mauvais ami si je ressens de l’ennui ou de l’irritation parfois ? »
  • « Cette relation est-elle authentique ou est-ce que je me force à l’entretenir ? »

Ces préoccupations peuvent conduire à des comportements de vérification, comme comparer intensément ses relations avec celles des autres, demander des assurances constantes à ses amis, ou encore ruminer sur chaque interaction.

Le ROCD et la relation aux membres de la famille

Le ROCD peut aussi affecter les liens familiaux en générant des doutes obsessionnels sur l’amour ressenti envers ses parents, ses frères et sœurs, ou ses enfants. Une personne concernée peut se poser des questions telles que :

  • « Est-ce que j’aime assez ma famille ? »
  • « Pourquoi je ne ressens pas toujours une forte émotion en leur présence ? »
  • « Suis-je une mauvaise personne si je ressens parfois du détachement ? »

Ces pensées peuvent entraîner une culpabilité écrasante et des tentatives de contrôle du lien familial, comme une recherche excessive d’approbation ou des comparaisons constantes avec d’autres familles.

Le ROCD et le lien spirituel ou religieux

Certaines personnes souffrant de ROCD ressentent des doutes obsessionnels par rapport à leur foi ou à leur engagement dans une communauté religieuse. Les interrogations peuvent inclure :

  • « Suis-je un vrai croyant ou est-ce que je me mens à moi-même ? »
  • « Est-ce que ma connexion avec ma foi est suffisante ? »
  • « Ai-je choisi la bonne religion ou devrais-je explorer d’autres options ? »

Ces doutes peuvent provoquer des comportements compulsifs tels que des prières excessives, une consultation répétée de figures religieuses pour obtenir des certitudes ou encore des changements fréquents d’engagement spirituel.

Le ROCD et la relation avec les animaux

Le ROCD peut également s’exprimer dans la relation avec les animaux de compagnie. Certains propriétaires peuvent ressentir des doutes obsessionnels tels que :

  • « Est-ce que j’aime vraiment mon animal ? »
  • « Suis-je un bon propriétaire ou est-ce que je devrais en faire plus ? »
  • « Est-ce normal de ne pas ressentir d’émotion intense chaque jour envers mon animal ? »

Ces préoccupations peuvent conduire à des compulsions comme la vérification constante du bien-être de l’animal, la surprotection ou un sentiment d’inadéquation par rapport aux autres propriétaires d’animaux.

Comprendre l’étendue de ce trouble obsessionnel compulsif

Le ROCD ne se limite donc pas aux relations amoureuses, il peut affecter toutes les formes de relations humaines et non humaines. La clé pour gérer ces manifestations est d’identifier ces pensées comme des obsessions, d’éviter les compulsions, et d’apprendre à tolérer l’incertitude dans les relations.

Les stratégies de neutralisation du toc du couple

Strategies de neutralisation

Fonctionnement des stratégies de neutralisation

Dans le cadre des tocs, les patients mettent en place des stratégies de neutralisation afin d'être soulagés ou d'éviter les situations génératrices d'angoisse ou de mal être.

Les compulsions dans le TOC sont définies comme des comportements répétitifs qu’une personne se sent obligée d’exécuter dans le but d’éviter ou de diminuer l’anxiété liée aux obsessions.

On répertorie 3 types de stratégie de neutralisation :

  1. Compulsions comportementales/Compulsions sous forme de réassurance
  2. Compulsions cognitives
  3. Conduites d’évitement

Comme indiqué ci-dessus, les compulsions dans le toc du couple ou les autres formes d’obsessions idéatives se passent exlusivement dans l’esprit du patient, et sont généralement moins visibles que par exemple le lavage des mains ou vérifier qu’on a bien fermé la porte.

Cela dit, il y a souvent des compulsions physiques qui nécessitent de vérifier, ainsi que d’innombrables conduites d’évitement, de recherche de réassurance et de compulsions mentales.

Comme avec toutes les formes de TOC, les compulsions dans le toc du couple sont faites pour soulager de façon momentanée des pensées intrusives obsessionnelles omniprésentes.

Et souvent, elles apportent du réconfort... temporairement.

À long terme, cependant, les compulsions ne font qu’alimenter le cycle obsessionnel compulsif, ce qui fait croire aux malades que s’ils cherchent juste assez longtemps, et qu’il persiste assez dur, ils trouveront « le bon partenaire ».

Voici quelques exemples de compulsions courantes observées dans le toc du couple :

Compulsions comportementales ou la réassurance

Compulsions comportementales

  • Avoir des relations sexuelles avec votre partenaire afin de vérifier l’excitation et / ou des sentiments de connexion émotionnelle.
  • Dévoiler le contenu de vos pensées à plusieurs reprises à votre partenaire sur le fait que vous éprouvez des doutes sur vos sentiments ou sur la viabilité de la relation.
  • Avouer à plusieurs reprises à votre partenaire que vous êtes attiré par d’autres personnes.
  • Ruptures fréquentes
  • Testez vos sentiments en passant du temps / flirter avec les autres, ou la recherche de sites de rencontres pour voir si vous êtes attiré par d’autres.
  • Recherche en ligne compulsive sur l’amour ou les questions relationnelles.

La recherche de réassurance

  • Demander aux membres de votre famille et à vos amis d’évaluer la compatibilité de votre relation.
  • Demander aux membres de la famille et aux amis de confirmer l’attrait ou l’intérêt sexuel de votre partenaire.
  • Demander aux membres de la famille ou aux amis s’ils pensent que votre relation durera ou si vous êtes destiné au mariage.
  • Poser des questions compulsives aux autres au sujet de leurs relations et comparer les commentaires.

Compulsions cognitives

  • Comparer mentalement votre partenaire à des personnes attrayantes ou désirables.

  • Vérification mentale de votre excitation ou de votre attirance pendant les rapports sexuels ou d’autres moments intimes, comme les baisers, en disant « Je t’aime » ou en se tenant la main.

  • Comparer mentalement votre relation à celles des amis et de la famille pour voir si votre relation – est «mieux que» ou «pire que».

  • Comparer mentalement votre relation aux pensées et aux sentiments exprimés dans les chansons d’amour, les romans romantiques ou les films.

  • Examen mental des relations passées et comparaison avec votre actuel.

Les conduites d’évitement

  • Éviter d’être autour de personnes attirantes, d’anciens partenaires ou des gens que vous pourriez éventuellement voir comme attirant.

  • Éviter d’être intime avec votre partenaire (verbalement, physiquement ou les deux).

  • Éviter de dire "Je t’aime" ou de louer/complimenter votre partenaire.

  • Éviter les gestes d’amour de peur que ceux- ci vous emmêlent encore plus l’esprit.

Aussi, pour commencer le chemin de la rémission, il est important de commencer à arrêter les compulsions ou en tout cas dans un premier temps, les décaler dans le temps.

Bien évidemment, cela est difficile au début et nous vous recommandons de le faire très progressivement, de prendre rdv ave un thérapeute compétent et de vous abonner à l'espace membre afin d'avoir accès à des informations sûres et de qualité.

Par exemple, en attendant progressivement le plus de temps possible avant de les réaliser, puis de les éliminer.

Impact sur la relation et la vie quotidienne

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Un impact sur la relation de couple : quand l’amour devient source d’angoisse

Le Toc du couple place la relation sous un prisme de sur-analyse constante, ce qui génère un climat d’incertitude et d’angoisse.

Les doutes obsessionnels sur la relation

Les personnes atteintes du TOC du couple peuvent se poser sans cesse des questions comme :

  • "Est-ce que je l’aime vraiment ?"
  • "Et si je faisais une erreur en restant avec lui/elle ?"
  • "Suis-je réellement attiré(e) par mon/ma partenaire ?"
  • "Mon couple est-il normal ?"

Ces interrogations créent un sentiment d’instabilité chronique qui empêche d’apprécier la relation sereinement.

Une étude de Doron et al. (2016) a montré que les personnes souffrant de ROCD ont une intolérance plus élevée à l’incertitude et des tendances perfectionnistes dans leurs relations, ce qui alimente leur anxiété.

Des compulsions qui usent la relation

Pour tenter de soulager leur malaise, les personnes avec un TOC du couple adoptent souvent des comportements compulsifs, qui peuvent peser sur la relation, par exemple :

  • Rechercher une validation constante ("Dis-moi encore que tu m’aimes", "Tu es sûr(e) qu’on est bien ensemble ?").
  • Comparer son couple aux autres et vérifier sans cesse si la relation est "normale".
  • Ressasser des souvenirs pour analyser ses émotions passées.
  • Éviter des situations qui pourraient déclencher des doutes (éviter les films romantiques, les discussions sur l’amour, etc.).

Ces compulsions, bien qu’elles semblent apporter un soulagement temporaire, renforcent le trouble et finissent par affecter la complicité et la spontanéité dans le couple.

Un impact sur la communication et la dynamique du couple

Le TOC du couple peut aussi altérer la communication, ce qui peut entraîner des malentendus et des tensions.

Un besoin excessif de réassurance

Certaines personnes atteintes du toc du couple sollicitent sans cesse leur partenaire pour qu’il les rassure sur leurs doutes :

  • "Tu es sûr(e) que tu m’aimes ?"
  • "Pourquoi tu es avec moi ?"
  • "Tu n’es pas avec moi juste par habitude ?"

Cela peut fatiguer le partenaire, qui ne comprend pas pourquoi ses réponses ne suffisent jamais à apaiser l’angoisse. À long terme, ce besoin de réassurance peut provoquer un déséquilibre dans la relation.

Un évitement des discussions importantes

  • D’autres personnes, au contraire, évitent de parler de leurs doutes, par peur que cela signifie qu’elles doivent quitter la relation. Cela peut créer une distance émotionnelle, où le couple ne partage plus ses émotions et préoccupations de manière saine.

Témoignage : "J’avais tellement peur que mes doutes signifient que je devais rompre que je n’osais plus parler de mes inquiétudes. Résultat : mon partenaire sentait que quelque chose n’allait pas, mais je ne pouvais pas lui expliquer ce que je vivais."

Un impact sur la vie quotidienne et le bien-être général

  • Le TOC du couple n’affecte pas seulement la relation, il peut aussi impacter plusieurs aspects de la vie quotidienne.

Une fatigue mentale constante

  • L’obsession permanente sur la relation épuise mentalement. Les pensées intrusives reviennent en boucle et occupent une place excessive, ce qui rend difficile la concentration sur d’autres aspects de la vie (travail, loisirs, famille).

Une baisse de l’estime de soi

  • Les personnes souffrant de ROCD peuvent ressentir un profond sentiment de honte et se demander pourquoi elles ne peuvent pas simplement "aimer normalement". Elles ont souvent peur d’être "dysfonctionnelles" ou de ne jamais pouvoir avoir une relation épanouie.

Doron et al. (2012) ont mis en évidence que les personnes souffrant de ROCD ont une estime de soi plus fragile et sont plus sensibles aux menaces relationnelles.

Un impact sur le sommeil et l’alimentation

  • L’anxiété constante liée au TOC du couple peut aussi perturber le sommeil (insomnies, réveils nocturnes) et modifier les habitudes alimentaires (perte d’appétit ou au contraire alimentation compulsive).

Un impact conséquent sur la sexualité et l'intimité

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Il peut également s’immiscer dans la sphère intime et sexuelle, générant des préoccupations incessantes et une détresse significative. Les recherches du Dr Guy Doron et d’autres spécialistes du TOC relationnel ont mis en évidence comment ces doutes obsessionnels influencent la perception de l'intimité et du désir, créant un cercle vicieux d'auto-analyse et de souffrance psychologique.

Les pensées obsessionnelles liées à la sexualité dans le toc du couple peuvent prendre plusieurs formes :

  • Doute sur l’attirance sexuelle : Une personne souffrant du toc du couple peut se demander constamment si elle est suffisamment attirée par son partenaire : « Est-ce que je le/la désire vraiment ? » ou « Suis-je normal(e) de ne pas avoir envie tout le temps ? ». Selon le Dr Doron (Doron et al., 2016), ces pensées intrusives sont souvent liées à une intolérance à l’incertitude et une tendance à surévaluer l’importance des émotions spontanées. Elles peuvent être aussi sur la sexualité du partenaire "il n'a pas envie, c'est qu'il ne m'aime pas!"

  • Comparaison excessive : L’individu peut se comparer aux expériences passées ou aux couples idéalisés, entraînant des ruminations du type : « Mon ex me faisait plus d’effet » ou « Est-ce que d’autres couples ont une meilleure alchimie sexuelle ? ». Les recherches en psychologie cognitive montrent que ces pensées sont souvent renforcées par des normes irréalistes véhiculées par la culture populaire et les médias (Doron & Derby, 2017).

  • Peur de l’inadéquation : Une inquiétude excessive peut émerger quant à la performance sexuelle, au plaisir ressenti ou donné : « Suis-je à la hauteur ? » ou « Pourquoi je ne ressens pas autant de plaisir que prévu ? ». Une étude récente publiée dans le Journal of Obsessive-Compulsive and Related Disorders (Doron et al., 2019) a révélé que les personnes souffrant de ROCD ont tendance à mal interpréter les variations normales du désir et du plaisir.

  • Hyper-analyse des sensations : Certains peuvent surveiller et décortiquer chaque sensation physique, ce qui peut inhiber le plaisir et rendre l’acte sexuel source d’angoisse. Selon le Dr Doron (Doron & Szepsenwol, 2021), ce phénomène est amplifié par une focalisation excessive sur les pensées négatives, ce qui empêche une immersion naturelle dans l’expérience sexuelle.

  • Doutes sur l’orientation sexuelle : Bien que distinct du toc du couple, certains souffrant de ce trouble peuvent avoir des obsessions sur leur orientation sexuelle, se demandant s’ils sont réellement attirés par leur partenaire. Cette obsession est souvent alimentée par un besoin maladaptatif de certitude absolue (Doron et al., 2018).

Pourquoi le toc entraîne-t-il une baisse de libido ?

Les patients souffrant du toc du couple rapportent fréquemment une diminution de leur désir sexuel, qui peut être attribuée à plusieurs facteurs :

  • Hyper-analyse et anxiété de performance : L’auto-surveillance constante des pensées et sensations empêche la spontanéité, ce qui peut inhiber le désir sexuel (Doron et al., 2020).

  • Stress et fatigue mentale : La détresse émotionnelle causée par les pensées obsessionnelles entraîne un stress chronique qui a un impact direct sur la libido. Une méta-analyse récente (Smith et al., 2022) a mis en évidence la corrélation entre anxiété, stress et baisse du désir sexuel.

  • Évitement des moments intimes : Pour éviter le déclenchement des pensées anxiogènes, certaines personnes finissent par repousser ou éviter les rapports sexuels.

  • Déconnexion émotionnelle : À force de ruminer sur leurs doutes, les patients peuvent se sentir détachés émotionnellement de leur partenaire, ce qui altère leur désir (Doron & Derby, 2019).

L'impact des antidépresseurs sur la libido

Dans certains cas, la prise d’antidépresseurs est nécessaire pour traiter les symptômes du Toc du couple, notamment lorsqu’ils entraînent une détresse intense et une altération du fonctionnement quotidien. Cependant, de nombreux antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), peuvent avoir un impact sur la sexualité :

  • Diminution du désir sexuel : Les ISRS peuvent réduire la libido en modulant les niveaux de sérotonine dans le cerveau, ce qui affecte la motivation et l'excitation. Une étude du Journal of Sexual Medicine (Reisman, 2020) a révélé que jusqu'à 70 % des patients sous ISRS rapportent une baisse du désir sexuel.

  • Difficultés d’excitation et d’orgasme : Certains patients signalent une diminution des sensations physiques et un allongement du temps nécessaire pour atteindre l’orgasme. Une revue clinique publiée en 2023 (Ferguson & Meyer, 2023) a montré que ces effets secondaires sont dose-dépendants.

  • Frustration et détresse émotionnelle : La combinaison entre la baisse de libido liée au ROCD et celle causée par le traitement médicamenteux peut renforcer les inquiétudes et les ruminations.

Le Toc du couple et la sexualité forment une combinaison qui peut générer beaucoup de souffrance et d’incompréhension.

Pourtant, il est possible de retrouver une intimité plus sereine en comprenant les mécanismes du trouble et en mettant en place des stratégies adaptées. Les recherches actuelles et les travaux du Dr Guy Doron apportent un éclairage précieux sur ces processus.

Références

  • Doron, G., & Derby, D. S. (2017). Relationship Obsessive-Compulsive Disorder: Theoretical and Clinical Perspectives. Clinical Psychology Review.
  • Doron, G., Szepsenwol, O. (2021). Intolerance of Uncertainty and Sexual Dysfunction in ROCD Patients. Journal of Anxiety Disorders.
  • Reisman, Y. (2020). Selective serotonin reuptake inhibitors and their impact on sexual function: A review. Journal of Sexual Medicine.
  • Smith, P., et al. (2022). The Impact of Anxiety on Sexual Satisfaction: A Meta-Analysis. International Journal of Psychology.
  • Ferguson, T., & Meyer, J. (2023). Pharmacological Effects of SSRIs on Libido and Sexual Function. Psychiatry Review.

Schéma du travail à effectuer pour la rémission du toc du couple

Les spécialistes en France

En France, Le Dr Franck LAMAGNERE a écrit à ce sujet dans son dernier ouvrage "toc ou pas toc?"
De nombreux thérapeutes en France commencent à reconnaitre ce trouble obsessionnel compulsif et à pratiquer les thérapies adaptées à savoir : la Thérapie comportementale et cognitive (TCC) et/ou la thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT).

Nous avons la chance de trouver de plus en plus de thérapeutes compétents et formés au tocs dits de pensée (Pure O aux usa) comme le toc du couple et des spécialistes comme le Dr Franck Lamagnere, ou dans le monde entier dont Dr Guy Doron et le Dr Steven Phillipson (avec qui j'ai échangé et j'échange toujours).

Nous avons en France de nombreux spécialistes des tocs au sens large, dont j'ai lu les nombreux ouvrages, études ou formations, tels que : Dr Franck Lamagnere, Dr Jean Cottraux, Dr Alain Sauteraud, Dr Antoine Pelissolo ou encore Dr Anne Hélène Clair, pour ne citer qu'eux. 

N'hésitez pas à orienter vos thérapeutes (psychiatres, psychologues, psychopraticiens) sur ce site ou à leur demander de me contacter s'ils souhaitent connaitre mieux le trouble et les outils qui ont fait les preuves pour obtenir la rémission/guérison.

Une liste de thérapeutes est disponible sur l'espace abonné, ils pratiquent tous en visio-conférence et/ou en présentiel.

Concernant les traitements médicamenteux, la prise d'antidépresseurs de type ISRS (inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine) peut aussi faire partie intégrante de la prise en charge du patient en fonction de la sévérité des symptômes et des comorbidités associées.

En effet il n'est pas rare que le patient souffre également de trouble anxieux généralisé, dépression, d'autres tocs etc.
Toutefois cette médication n'est pas obligatoire et ne pourra être prescrite que par un psychiatre ou votre médecin traitant.

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