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Ai-je un Toc sur le couple?

Ai-je un toc du couple ?

Les symptômes du TOC du couple (ROCD) : reconnaître les signes

Le TOC du couple (Relationship OCD ou ROCD) se manifeste par des obsessions envahissantes autour de la relation amoureuse et du partenaire. Les personnes concernées ressentent un doute permanent : “Est-ce que j’aime vraiment mon conjoint ?”, “Suis-je avec la bonne personne ?”. Ces pensées ne sont pas de simples interrogations passagères : elles reviennent en boucle, provoquant une forte anxiété.

Parmi les symptômes les plus fréquents, on retrouve :

  • la fixation sur les défauts du partenaire (physiques, intellectuels ou de personnalité), parfois insignifiants mais amplifiés par l’obsession ;
  • le besoin de réassurance constant (poser des questions à l’entourage, chercher des tests sur Internet, comparer son couple à celui des autres) ;
  • la jalousie rétroactive, c’est-à-dire une focalisation douloureuse sur les relations ou les ex du partenaire ;
  • des doutes sur ses propres sentiments, souvent confondus avec un désamour, alors qu’il s’agit d’un symptôme du trouble ;
  • une difficulté à se projeter dans la relation à cause du doute permanent (“Et si je faisais une erreur ?”).

Ces obsessions entraînent des stratégies de neutralisation dans le but d'être apaisé, on y retrouve : des compulsions mentales (ruminations, vérifications, comparaisons) ou comportementales (tests, évitements, ruptures impulsives). Le cycle obsessionnel finit par fragiliser la relation et l’estime de soi, alors même que le problème ne vient pas des sentiments, mais bien du TOC du couple.

Reconnaître ces symptômes est la première étape pour comprendre que ces pensées ne définissent pas la valeur du couple, mais relèvent d’un trouble obsessionnel compulsif spécifique qui peut être pris en charge

Post instagram sur les "10 points communs du toc du couple"

Les études Scientifiques autour du toc du couple


Les pensées intrusives type du toc du couple (non exhaustif)

Je suis obsédé par mon partenaire parce que j'ai peur qu'il ne soit pas assez :

  • Intelligent, ambitieux, brillant
  • beau, attirant, sexy
  • qu'il n'ait pas le même sens moral que moi
  • sociable, drôle, mature
  • stable émotionnellement
  • etc

Je suis obsédé par ma relation parce que :

  • Je ne suis pas sure de l'aimer
  • Je ne suis pas sure que c'est l'homme/ femme de ma vie
  • Je ne suis pas sure que l'on soit compatible
  • Je ne suis pas sure que la relation soit viable
  • Je regarde d'autres hommes / femmes et ou Je suis attirée par d'autres hommes / femmes
  • Je ne suis pas sure qu'il ou elle m'aime
  • j'ai peur de tromper subitement mon partenaire
  • j'ai peur de tomber amoureu(se)x subitement de n'importe qui
  • etc

 

Explication en image du toc du couple

Fonctionnement des pensées du toc du couple

Les différents thèmes composant le toc du couple

Le trouble se divise en deux types de thèmes :

- L'obsession sur la relation

- L'obsession sur le partenaire

Il peut arriver aussi d'alterner les deux types de thèmes.


 

Obsession sur la relation

L'obsession sur la relation est composée de :

  • Pensées intrusives obsessionnelles sur la relation

  • Préoccupations intenses sur la relation

  • Vérifications multiples (Site internet, questionnement auprès de notre entourage...) dans le but de se "réassurer"

La réassurance est le fait de chercher la présence d’un objet ou d’une personne permettant d’affronter la situation phobogène (objet contrephobique)

3 sous-thèmes dans l'obsession sur la relation

Schema de l obsession sur la relation toc du couple

  • Les sentiments à l'égard du partenaire

Les pensées du type "Je me teste continuellement pour savoir si je ressens des sentiments à l'égard de mon partenaire"
Cependant à vouloir ressentir quelque chose qui est physique en intellectualisant la chose, vous vous coupez des émotions.

  • Les sentiments du partenaire à votre égard

Les phrases du type "Je doute continuellement des sentiments de mon partenaire à mon égard", "m'aime t'il?" "N'est il pas avec moi par défaut?"
Le manque de confiance en soi peut engendrer ce type de pensée qui peut dégénerer sur une jalousie excessive, un besoin crucial de vérifier tous ses faits et gestes (son téléphone, son ordinateur, ses contacts etc)
J'appelle cete partie là "le toc inversé" car on ne doute plus de soi mais de son partenaire.
Des pensées intrusives se déclenchent sur les comportements de son conjoint, des besoins compulsifs de vérification, de fouiller (ou de vouloir fouiller), des fixations sur ses ex petit(e)s ami(e)s etc...

  • L'évaluation personnelle de la légitimité de la relation

Les phrases du type "je vérifie sans cesse si je suis bien avec la bonne personne", "est on vraiment fait pour être ensemble?", "la relation est elle normale?"
Ces pensées vont nous inciter à nous réferer aux couples que l'on voit autour de nous en commencant par nos parents et nos amis.
La tendance va être qu'à chaque rupture autour de nous cela impacte notre vision de notre couple mais également en cas de réconciliation de nos couples d'amis ou de nouveaux couples.


Informations de spécialistes 

Les précédentes recherches ont indiqué que les personnes souffrants de toc avaient contrairement à l'ensemble de la population, des perturbations dans le fonctionnement relationnel y compris la faible probabilité de mariage et l'augmentation des troubles maritaux.
(Emmelkamp, de Haan, & Hoogduin, 1990; Rasmussen & Eisen, 1992; Riggs, Hiss, & Foa, 1992).

Les trois dimensions du trouble ont été mises en avant en 2012 par DORON à travers son oeuvre : "Relationship-Centered OC symptoms" Doron et Al

Lien pour télécharger l'étude: ICI

Dans une deuxième étude, Doron et Al., (2012) a réetudié le trouble sur la relation et a mis en lien les phénomènes de TOC centrés sur la relation, les symptômes et cognitions sur les TOC, les effets négatifs, la baisse du respect de soi et les différentes variables de relation comme l'insécurité de la relation (peur de l'abandon par exemple ).
Ses découvertes ont montré les associations positives entre les résultats du toc sur la relation et ces mesures théoriques.
De plus, le trouble sur la relation a significativement engendré une insatisfaction sur la relation associée à la dépression en plus des symptômes type TOC, peur de l'abandon etc.

Lien pour télécharger l'étude: ICI


Obsession sur le partenaire

L'obsession sur le partenaire est composée de :

  • Pensées intrusives obsessionnelles sur le partenaire

  • Préoccupations intenses sur le partenaire

  • Vérifications multiples (Site internet, questionnement auprès de notre entourage...) dans le but de se "réassurer"

La réassurance est le fait de chercher la présence d’un objet ou d’une personne permettant d’affronter la situation phobogène (objet contrephobique)

Six sous thèmes dans l'obsession sur le partenaire

  • Apparence physique

  • Sociabilité

  • Valeurs et moral

  • Stabilité émotionnelle

  • Intelligence

  • Compétences

Schema de l obsession sur le partenaire toc du couple

 1. Apparence physique

Le tocé va focaliser sur les défauts physiques du partenaire : "il est trop mince", "il est trop gros", "il n'a pas une belle peau", "il ne sent pas bon"...

La focalisation va entrainer une "sorte" de dégout à l'égard du partenaire.

2. Sociabilité

Le tocé va se focaliser sur la sociabilité du partenaire "il a trop d'amis", "il n'a pas beaucoup d'amis", "il parle trop facilement aux gens" ou bien "il ne parle à personne"...

3. Valeurs et moral

Le tocé va remettre en cause les valeurs du partenaire et douter de la compatibilité des valeurs du partenaire avec les siennes dans la construction d'une relation à long terme.

4. Stabilité émotionnelle

Le tocé va remettre en cause la maturité émotionnelle du partenaire "il n'est pas prêt à s'engager", "il n'est pas assez mur pour envisager une relation stable"...

5. Intelligence

Le tocé va remettre en question l'intelligence du partenaire et focaliser sur toutes les phrases que pourra dire son partenaire justifiant qu'il n'est pas assez intelligent ou brillant pour avoir une relation avec soi.

6. Compétences

Le tocé va remettre en question les compétences de son partenaire sur tous les domaines et notamment professionnels "il n'a pas d'ambition", "son travail n'est pas valorisant", "il n'a pas un travail interessant" etc...


L'ensemble de ces remises en causes va entrainer un éloignement avec le partenaire et entrainer le doute sur la viabilité du couple.

Les questionnements cités ne sont pas exhaustifs, d'autres questions peuvent intervenir sur un schéma différent mais toujours sur les mêmes thèmes (chaque personne a ses propres thèmes)

Le toqué focalise uniquement sur les défauts du partenaire, comme un besoin irrépréssible de "perfection" et ce même si le partenaire correspond "réellement" aux attentes.

Le questionnement perpétuel et le doute vont accentuer la mise en avant de défauts "imaginés", ces défauts peuvent être aussi réels mais minimes et prendre une place énorme comme un effet loupe sur le défaut.


Il est très interessant de noter que DORON et Al en 2012 a mis en avant une "hyper attention" à l'égard du physique de son partenaire, rappelant une forme de "dysmorphophobie" mais à l'égard du partenaire.

Cette attention excessive aux défauts perçus de l'apparence et leur interprétation catastrophique peuvent refléter une tendance générale à remarquer les déficits perçus et à en surestimer les conséquences, tant chez soi que chez les partenaires. Ceci est cohérent avec les discussions sur le TDC par procuration.

L'étude suggère que des pensées intrusives sur les défauts du partenaire peuvent déclencher des comportements de neutralisation. L'étude souligne l'importance de comprendre ces dynamiques pour mieux traiter les TOC centrés sur le partenaire.

C'est quoi la dysmorphophobie ?

Préoccupation exagérée manifestée par quelqu'un au sujet de l'aspect disgracieux de tout ou partie de son corps, que cette crainte ait un fondement objectif ou non. 

Plus d'infos iciArticle de MSD Manuals

Informations de spécialistes

Les six sous thèmes du trouble ont été confirmés en 2012 par G.DORON à travers son oeuvre : "Flaws and All: Exploring Partner-Focused Obsessive-Compulsive Symptoms" Doron et Al

Lien pour télécharger l'oeuvre : ICI


 

Phobie d'impulsion et toc du couple

Qu'est ce que la phobie d'impulsion ?

 

La phobie d’impulsion correspond à l’apparition de pensées intrusives, souvent violentes ou choquantes, qui s’imposent à l’esprit malgré soi. La personne redoute alors de passer à l’acte et tente de chasser ou de neutraliser ces pensées.

Il s’agit d’un symptôme fréquent du trouble obsessionnel-compulsif (TOC). Dans ce cadre, la phobie d’impulsion ne traduit pas un désir réel, mais bien une peur irraisonnée et obsédante de commettre un acte jugé dangereux, immoral ou contraire à ses valeurs profondes.

Ces pensées peuvent concerner, par exemple :

  • la crainte de faire du mal à un proche ou à son enfant,
  • la peur de se blesser soi-même,
  • la peur de perdre le contrôle en public (crier, frapper, se dévêtir…),
  • ou encore la peur d’avoir des pulsions sexuelles inappropriées.

Il est important de rappeler que ces pensées ne signifient pas que la personne souhaite réellement agir : au contraire, elles génèrent une profonde détresse car elles vont à l’encontre de ce qu’elle est et de ce en quoi elle croit.


La phobie d'impulsion dans le toc du couple : symptômes

 

La phobie d’impulsion est parfois présente dans le ROCD -ou TOC du couple- et elle prend une forme inédite :

  • Il est fréquent que la personne en proie au TOC du couple soit sujette à la crainte irraisonnée et irrationnelle de quitter l’être aimé sur un coup de tête ! comme s’il était possible de ne plus aimer brusquement, sur un coup de folie. Cette crainte peut atteindre des zones stratosphériques en termes d’angoisses, jusqu’à l’attaque de panique (isolée du trouble panique).
  • Un autre exemple de phobie d’impulsion de type ROCD est la peur soudaine et irraisonnée de sauter sur un inconnu en vue de l’embrasser ou de s’adonner à des actes sexuels avec lui ! comme si l’envie devenait irrésistible et que la personne s’affranchissait de toute retenue, de tout principe… Celle-ci peut aussi se caractériser par la peur de tomber amoureux d’un passant ou d’une passante ! Le sujet ne passe jamais à l’acte, mais il est saisi d’effroi dans une sensation d’imminence de l’acte redouté.
  • La peur soudaine et irraisonnée de tromper son partenaire avec un inconnu.
  • La peur soudaine et irraisonnée de tomber follement amoureux d'un inconnu.
  • Aussi, la crainte soudaine de poignarder ou d’étouffer son conjoint ou sa conjointe est souvent relatée. La personne se saisirait d’un couteau sur un coup de folie afin de se débarrasser de l’objet anxiogène : l’être aimé ! Bien entendu, il ne s’agit que de pensées intrusives et le passage à l’acte est nul en cas de diagnostic de TOC ; cependant, l’impression est criante de vérité et l’individu se sent dépossédé de son discernement. Il n’en est rien, bien heureusement…

Il est également possible de souffrir de phobies d’impulsion dans le du SOCD –ou la crainte obsédante d’être homosexuel- et des nombreuses obsessions idéatives que l’on n’évoque jamais (ce thème de toc n'a strictement rien à voir avec de l'homophobie)

Une obsession idéative est très proche d’une obsession impulsive (ou phobie d’impulsion), la frontière est très mince et les stratégies de réassurance sont similaires : l’évitement, la rumination, la compulsion.


Les stratégies de neutralisation dans le toc du couple

Schema des strategies de neutralisation toc du couple

Fonctionnement des stratégies de neutralisation

Dans le cadre des tocs, les patients mettent en place des stratégies de neutralisation afin d'être soulagés ou d'éviter les situations génératrices d'angoisse ou de mal être.

Il est à noter que la quasi totalité des personnes se posent ce ou ces questions mais les intègrent aussi vite qu'elles sont venues, ne créant pas de compulsions.

Les compulsions dans le TOC sont définies comme des comportements répétitifs qu’une personne se sent obligée d’exécuter dans le but d’éviter ou de diminuer l’anxiété liée aux obsessions.

On répertorie 3 types de stratégie de neutralisation :

  1. Compulsions comportementales/Compulsions sous forme de réassurance
  2. Compulsions cognitives
  3. Conduites d’évitement

Comme indiqué ci-dessus, les compulsions dans le toc du couple ou les autres formes d’obsessions idéatives se passent exlusivement dans l’esprit du patient, et sont généralement moins visibles que par exemple le lavage des mains ou vérifier qu’on a bien fermé la porte.

Cela dit, il y a souvent des compulsions physiques qui nécessitent de vérifier, ainsi que d’innombrables conduites d’évitement, de recherche de réassurance et de compulsions mentales.

Comme avec toutes les formes de TOC, les compulsions dans le toc du couple sont faites pour soulager de façon momentanée des pensées intrusives obsessionnelles omniprésentes.

Et souvent, elles apportent du réconfort... temporairement.

À long terme, cependant, les compulsions ne font qu’alimenter le cycle obsessionnel compulsif, ce qui fait croire aux malades que s’ils cherchent juste assez longtemps, et qu’il persiste assez dur, ils trouveront « le bon partenaire ».

Voici quelques exemples de compulsions courantes observées dans le toc du couple :

Compulsions comportementales ou la réassurance

Compulsions comportementales

  • Avoir des relations sexuelles avec votre partenaire afin de vérifier l’excitation et / ou des sentiments de connexion émotionnelle.
  • Dévoiler le contenu de vos pensées à plusieurs reprises à votre partenaire sur le fait que vous éprouvez des doutes sur vos sentiments ou sur la viabilité de la relation.
  • Avouer à plusieurs reprises à votre partenaire que vous êtes attiré par d’autres personnes.
  • Ruptures fréquentes
  • Testez vos sentiments en passant du temps / flirter avec les autres, ou la recherche de sites de rencontres pour voir si vous êtes attiré par d’autres.
  • Recherche en ligne compulsive sur l’amour ou les questions relationnelles.

La recherche de réassurance

  • Demander aux membres de votre famille et à vos amis d’évaluer la compatibilité de votre relation.
  • Demander aux membres de la famille et aux amis de confirmer l’attrait ou l’intérêt sexuel de votre partenaire.
  • Demander aux membres de la famille ou aux amis s’ils pensent que votre relation durera ou si vous êtes destiné au mariage.
  • Poser des questions compulsives aux autres au sujet de leurs relations et comparer les commentaires.

Article sur la réassurance

Compulsions cognitives

  • Comparer mentalement votre partenaire à des personnes attrayantes ou désirables.

  • Vérification mentale de votre excitation ou de votre attirance pendant les rapports sexuels ou d’autres moments intimes, comme les baisers, en disant « Je t’aime » ou en se tenant la main.

  • Comparer mentalement votre relation à celles des amis et de la famille pour voir si votre relation – est «mieux que» ou «pire que».

  • Comparer mentalement votre relation aux pensées et aux sentiments exprimés dans les chansons d’amour, les romans romantiques ou les films.

  • Examen mental des relations passées et comparaison avec votre actuel.

Les conduites d’évitement

  • Éviter d’être autour de personnes attirantes, d’anciens partenaires ou des gens que vous pourriez éventuellement voir comme attirant.

  • Éviter d’être intime avec votre partenaire (verbalement, physiquement ou les deux).

  • Éviter de dire "Je t’aime" ou de louer/complimenter votre partenaire.

  • Éviter les gestes d’amour de peur que ceux- ci vous emmêlent encore plus l’esprit ou de mentir au partenaire.

Honte et culpabilité : deux émotions moteur dans les tocs

HonteLe TOC du couple (ROCD) s’accompagne souvent de sentiments de honte et de culpabilité, qui peuvent intensifier la souffrance des personnes concernées. Ces émotions ne sont pas seulement une conséquence des obsessions et compulsions, mais elles sont aussi alimentées par des croyances erronées sur l’amour, les relations et la morale.

Ici explore les origines de la honte et de la culpabilité dans le ROCD et propose des pistes pour mieux les gérer.

Pourquoi la honte et la culpabilité sont si présentes dans le TOC du couple ?

Le TOC du couple repose sur des doutes obsessionnels sur la relation et les sentiments amoureux. Ces doutes entraînent souvent des comportements compulsifs visant à rechercher une certitude impossible. La honte et la culpabilité apparaissent pour plusieurs raisons :

  • Des pensées considérées comme "inacceptables" : Les personnes atteintes de ROCD s’inquiètent de pensées intrusives sur leur partenaire ("Et si je ne l’aimais pas vraiment ?", "Et si je restais avec lui/elle par habitude ?"). Comme elles perçoivent ces pensées comme une menace pour la relation, elles éprouvent un fort sentiment de culpabilité.
  • Un sentiment de "trahison" interne : Beaucoup de personnes avec un TOC du couple pensent que leurs doutes signifient qu’elles manquent d’intégrité. Elles se sentent mal d’avoir ces pensées et se jugent durement.
  • Un perfectionnisme relationnel : La croyance selon laquelle "l’amour doit être parfait et sans doute" renforce la culpabilité. À chaque doute ressenti, la personne se sent coupable de ne pas être un(e) partenaire "idéal(e)".

Doron et al. (2016) ont démontré que les personnes souffrant du ROCD ont souvent des niveaux élevés de culpabilité morale et existentielle, ce qui les pousse à analyser et remettre en question leur engagement relationnel bien plus que la moyenne.

Différence entre culpabilité et honte : pourquoi c’est important

Bien que proches, ces deux émotions ont des implications différentes :

  • La culpabilité est liée à un comportement ("J’ai fait quelque chose de mal"). Elle pousse souvent à vouloir réparer ou à s’améliorer.

  • La honte, en revanche, touche l’identité même de la personne ("Je suis une mauvaise personne"). Elle enferme dans un cercle vicieux d’auto-dévalorisation et d’isolement.

Dans le ROCD, la honte peut être particulièrement invalidante, car elle donne l’impression que la personne est "fondamentalement incapable d’aimer correctement".

Comment gérer la honte et la culpabilité liées au TOC du couple ?

  1. Développer l’auto-compassion 
    Beaucoup de personnes atteintes de ROCD sont très dures avec elles-mêmes. S’entraîner à l’auto-compassion (via la thérapie ACT notamment) aide à mieux vivre avec ces pensées.
    Exercice : Imaginez que votre meilleur(e) ami(e) vous confie qu’il/elle a les mêmes doutes que vous. Que lui diriez-vous ? Utilisez ces mots pour vous parler à vous-même.

  2. Identifier les croyances erronées sur l’amour 
    Les médias et les films véhiculent des idées fausses sur ce que devrait être une relation idéale. Un travail sur les croyances (par exemple avec un thérapeute spécialisé en TCC) permet de déconstruire ces attentes irréalistes.

  3. Accepter l’incertitude
    La honte et la culpabilité viennent souvent du besoin de contrôler totalement ses pensées et émotions. Or, l’amour n’est jamais exempt de doute. Apprendre à tolérer l’incertitude permet de sortir du piège du perfectionnisme relationnel.


L’impact du TOC du couple (ROCD) sur la relation amoureuse

Le TOC du couple (ROCD) a un impact profond sur la vie sentimentale et la qualité de la relation.

Les doutes obsessionnels et les compulsions répétitives créent une anxiété constante, qui empêche de vivre sereinement son amour. Au lieu de profiter des moments partagés, la personne touchée se retrouve prisonnière de questions envahissantes : “Est-ce vraiment la bonne personne ?”, “Et si je n’étais pas amoureux(se) ?”.

Parmi les conséquences les plus fréquentes du TOC du couple :

  • une distance émotionnelle avec le partenaire, liée aux ruminations permanentes ;
  • un besoin excessif de réassurance, qui peut devenir épuisant pour les deux ;
  • des conflits et disputes nés de l’incompréhension ou de la frustration ;
  • une baisse du désir sexuel et de la libido, directement liée au stress et aux obsessions ;
  • dans certains cas, des ruptures impulsives ou répétées, motivées non pas par un désamour réel mais par le trouble lui-même.

Cet impact ne se limite pas au couple : il affecte aussi l’estime de soi, l’équilibre émotionnel et parfois la vie sociale. Comprendre que ces difficultés proviennent d’un trouble obsessionnel compulsif spécifique et non d’un manque de sentiments est une étape essentielle pour avancer vers la guérison et préserver la relation.


Sexualité et TOC du couple : quand le doute obsessionnel s’invite dans l’intimité

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Le trouble obsessionnel compulsif du couple (ROCD) ne se limite pas aux doutes sur l’amour ou la compatibilité émotionnelle avec son partenaire. Il peut également s’immiscer dans la sphère intime et sexuelle, générant des préoccupations incessantes et une détresse significative. Les recherches du Dr Guy Doron et d’autres spécialistes du TOC relationnel ont mis en évidence comment ces doutes obsessionnels influencent la perception de l'intimité et du désir, créant un cercle vicieux d'auto-analyse et de souffrance psychologique.

Les manifestations du toc du couple dans la sexualité

Les pensées obsessionnelles liées à la sexualité dans le toc du couple peuvent prendre plusieurs formes :

  • Doute sur l’attirance sexuelle : Une personne souffrant du toc du couple peut se demander constamment si elle est suffisamment attirée par son partenaire : « Est-ce que je le/la désire vraiment ? » ou « Suis-je normal(e) de ne pas avoir envie tout le temps ? ». Selon le Dr Doron (Doron et al., 2016), ces pensées intrusives sont souvent liées à une intolérance à l’incertitude et une tendance à surévaluer l’importance des émotions spontanées. Elles peuvent être aussi sur la sexualité du partenaire "il n'a pas envie, c'est qu'il ne m'aime pas!"
  • Comparaison excessive : L’individu peut se comparer aux expériences passées ou aux couples idéalisés, entraînant des ruminations du type : « Mon ex me faisait plus d’effet » ou « Est-ce que d’autres couples ont une meilleure alchimie sexuelle ? ». Les recherches en psychologie cognitive montrent que ces pensées sont souvent renforcées par des normes irréalistes véhiculées par la culture populaire et les médias (Doron & Derby, 2017).
  • Peur de l’inadéquation : Une inquiétude excessive peut émerger quant à la performance sexuelle, au plaisir ressenti ou donné : « Suis-je à la hauteur ? » ou « Pourquoi je ne ressens pas autant de plaisir que prévu ? ». Une étude récente publiée dans le Journal of Obsessive-Compulsive and Related Disorders (Doron et al., 2019) a révélé que les personnes souffrant de ROCD ont tendance à mal interpréter les variations normales du désir et du plaisir.
  • Hyper-analyse des sensations : Certains peuvent surveiller et décortiquer chaque sensation physique, ce qui peut inhiber le plaisir et rendre l’acte sexuel source d’angoisse. Selon le Dr Doron (Doron & Szepsenwol, 2021), ce phénomène est amplifié par une focalisation excessive sur les pensées négatives, ce qui empêche une immersion naturelle dans l’expérience sexuelle.
  • Doutes sur l’orientation sexuelle : Bien que distinct du toc du couple, certains souffrant de ce trouble peuvent avoir des obsessions sur leur orientation sexuelle, se demandant s’ils sont réellement attirés par leur partenaire. Cette obsession est souvent alimentée par un besoin maladaptatif de certitude absolue (Doron et al., 2018).

Pourquoi le ROCD entraîne-t-il une baisse de libido ?

Les patients souffrant du toc du couple rapportent fréquemment une diminution de leur désir sexuel, qui peut être attribuée à plusieurs facteurs :

  • Hyper-analyse et anxiété de performance : L’auto-surveillance constante des pensées et sensations empêche la spontanéité, ce qui peut inhiber le désir sexuel (Doron et al., 2020).
  • Stress et fatigue mentale : La détresse émotionnelle causée par les pensées obsessionnelles entraîne un stress chronique qui a un impact direct sur la libido. Une méta-analyse récente (Smith et al., 2022) a mis en évidence la corrélation entre anxiété, stress et baisse du désir sexuel.
  • Évitement des moments intimes : Pour éviter le déclenchement des pensées anxiogènes, certaines personnes finissent par repousser ou éviter les rapports sexuels.
  • Déconnexion émotionnelle : À force de ruminer sur leurs doutes, les patients peuvent se sentir détachés émotionnellement de leur partenaire, ce qui altère leur désir (Doron & Derby, 2019).

L'impact des antidépresseurs sur la libido

Dans certains cas, la prise d’antidépresseurs est nécessaire pour traiter les symptômes du Toc du couple, notamment lorsqu’ils entraînent une détresse intense et une altération du fonctionnement quotidien. Cependant, de nombreux antidépresseurs, en particulier les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), peuvent avoir un impact sur la sexualité :

  • Diminution du désir sexuel : Les ISRS peuvent réduire la libido en modulant les niveaux de sérotonine dans le cerveau, ce qui affecte la motivation et l'excitation. Une étude du Journal of Sexual Medicine (Reisman, 2020) a révélé que jusqu'à 70 % des patients sous ISRS rapportent une baisse du désir sexuel.
  • Difficultés d’excitation et d’orgasme : Certains patients signalent une diminution des sensations physiques et un allongement du temps nécessaire pour atteindre l’orgasme. Une revue clinique publiée en 2023 (Ferguson & Meyer, 2023) a montré que ces effets secondaires sont dose-dépendants.
  • Frustration et détresse émotionnelle : La combinaison entre la baisse de libido liée au ROCD et celle causée par le traitement médicamenteux peut renforcer les inquiétudes et les ruminations.

Le Toc du couple et la sexualité forment une combinaison qui peut générer beaucoup de souffrance et d’incompréhension. Pourtant, il est possible de retrouver une intimité plus sereine en comprenant les mécanismes du trouble et en mettant en place des stratégies adaptées. Les recherches actuelles et les travaux du Dr Guy Doron apportent un éclairage précieux sur ces processus.


 

Les spécialistes en France sur le toc du couple

En France, Le Dr Franck LAMAGNERE a écrit à ce sujet dans son dernier ouvrage "toc ou pas toc?"
De nombreux thérapeutes en France commencent à reconnaitre ce trouble obsessionnel compulsif et à pratiquer les thérapies adaptées à savoir : la Thérapie comportementale et cognitive (TCC) et/ou la thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT).

Nous avons la chance de trouver de plus en plus de thérapeutes compétents et formés au tocs dits de pensée (Pure O aux usa) comme le toc du couple et des spécialistes comme le Dr Franck Lamagnere, ou dans le monde entier dont Dr Guy Doron et le Dr Steven Phillipson (avec qui j'ai échangé et j'échange toujours).

Nous avons en France de nombreux spécialistes des tocs au sens large, dont j'ai lu les nombreux ouvrages, études ou formations, tels que : Dr Franck Lamagnere, Dr Jean Cottraux, Dr Alain Sauteraud, Dr Antoine Pelissolo ou encore Dr Anne Hélène Clair, pour ne citer qu'eux. 

N'hésitez pas à orienter vos thérapeutes (psychiatres, psychologues, psychopraticiens) sur ce site ou à leur demander de me contacter s'ils souhaitent connaitre mieux le trouble et les outils qui ont fait les preuves pour obtenir la rémission/guérison.

Une liste de thérapeutes est disponible sur l'espace abonné, ils pratiquent tous en visio-conférence et/ou en présentiel.

Concernant les traitements médicamenteux, la prise d'antidépresseurs de type ISRS (inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine) peut aussi faire partie intégrante de la prise en charge du patient en fonction de la sévérité des symptômes et des comorbidités associées.

En effet il n'est pas rare que le patient souffre également de trouble anxieux généralisé, dépression, d'autres tocs etc.
Toutefois cette médication n'est pas obligatoire et ne pourra être prescrite que par un psychiatre ou votre médecin traitant.

Se soigner du TOC du couple : les éléments clés de la rémission / guérison

La rémission est possible, mais elle demande du temps, de la persévérance et la mise en place de plusieurs leviers thérapeutiques et personnels.

Le schéma ci-dessus illustre les principaux axes de travail :Schéma pour la rémission du toc du couple

1. Les traitements médicamenteux (si nécessaires)

Les antidépresseurs, anxiolytiques ou encore certaines alternatives (comme les plantes) peuvent être prescrits par un médecin ou un psychiatre. Ils ne sont pas obligatoires, mais pour certains patients ils représentent une aide précieuse, notamment lorsque les symptômes sont trop envahissants pour engager un travail thérapeutique.

2. L’hygiène de vie

Une bonne hygiène de vie soutient le processus de rémission :

  • régularité du sommeil,
  • activité physique régulière,
  • alimentation équilibrée,
  • moments de détente et de relations sociales apaisantes.

Ces éléments favorisent un équilibre général qui aide à mieux tolérer l’anxiété et à renforcer la résilience.

3. La thérapie cognitivo-comportementale (TCC)

La TCC est l’approche la plus validée scientifiquement pour les TOC. Elle repose sur plusieurs piliers :

  • Restructuration cognitive : apprendre à identifier et questionner les croyances dysfonctionnelles, à reconnaître les schémas de pensées liés au doute et à l’hyper-contrôle.
  • Cognitive introspective : observer ses propres raisonnements et mécanismes internes pour prendre du recul.
  • Exposition avec Prévention de la Réponse (EPR) : confronter progressivement ses peurs (par exemple ne pas chercher à se rassurer après une pensée intrusive) et apprendre à ne pas céder aux compulsions.

4. La thérapie ACT (Acceptance and Commitment Therapy)

L’ACT complète la TCC en travaillant sur :

  • la pleine conscience : accueillir ses pensées et émotions sans les juger ni chercher à les supprimer,
  • la défusion cognitive : apprendre à se détacher de ses pensées intrusives en les voyant comme de simples événements mentaux,
  • l’acceptation : renoncer à vouloir un contrôle absolu sur son esprit,
  • la notion de choix et de valeurs : se reconnecter à ce qui compte vraiment dans sa vie et agir dans ce sens malgré la présence des pensées.

5. Le travail sur soi et la neutralité

Au-delà des approches thérapeutiques, la rémission passe aussi par :

  • le lâcher-prise,
  • la régulation émotionnelle,
  • la reconnaissance de ses schémas,
  • et l’acceptation que le doute fait partie de la vie, sans qu’il définisse la valeur d’une relation.

Article sur "Choisir son thérapeute"

Article sur "5 questions à poser au psy"

Post instagram sur "Comment guérir du TOC du couple"


Mon engagement dans la reconnaissance du TOC du couple

Depuis 2008, je me suis engagée dans la reconnaissance et la diffusion d’informations fiables sur le TOC du couple (ROCD).

En 2013, j’ai créé le site ROCD.FR, premier site au monde dédié à ce trouble, pour offrir un espace de ressources, de psychoéducation et de soutien.

Mon travail s’appuie sur les recherches internationales et sur l’expérience de milliers de personnes concernées.

Aujourd’hui encore, je continue à :

  • vulgariser les connaissances scientifiques pour les rendre accessibles sur internet, les réseaux sociaux et les groupes d'échanges,
  • proposer des espaces d’échanges bienveillants,
  • et encourager ceux qui souffrent à s’orienter vers des prises en charge adaptées.

La rémission est un chemin, parfois long et semé d’embûches, mais elle est possible et vous êtes nombreux à l'avoir atteint à mes cotés. Et chaque étape compte.

Article sur "Le travail que j'ai accompli"


 

Groupe Facebook de soutien crée en 2015 et entièrement dédié au toc du couple (GRATUIT)

Le groupe général accessible à tous : Clique ici  (attention, si tu ne réponds pas à toutes les questions en détail, tu seras refusé(e))

Premier groupe francophone

Je te mets le guide sur comment bien utiliser le groupe fb à lire absolument : Comment bien utiliser le groupe rocd frComment bien utiliser le groupe rocd fr (24.96 Ko)

Evidemment, nous n'acceptons pas les faux comptes, comptes récents, thérapeutes ou personnes justes curieuses, un vrai tri est fait.

Le toc sur les relations

Le trouble obsessionnel compulsif du couple (ROCD) bien que généralement associé aux relations amoureuses peut s’étendre bien au-delà et impacter d’autres formes de relations : amicales, familiales, spirituelles ou même avec les animaux. Ces variantes du ROCD peuvent provoquer une détresse significative et influencer profondément la vie quotidienne.

Le TOC RELATIONNEL (ROCD) dans les relations amicales : le doute sur l’authenticité du lien

Dans le cadre de l’amitié, le ROCD peut amener une personne à remettre en question la qualité et la sincérité de ses relations amicales. Les pensées obsessionnelles peuvent inclure :

  • « Est-ce que j’aime vraiment mon ami(e) ? »
  • « Suis-je un mauvais ami si je ressens de l’ennui ou de l’irritation parfois ? »
  • « Cette relation est-elle authentique ou est-ce que je me force à l’entretenir ? »

Ces préoccupations peuvent conduire à des comportements de vérification, comme comparer intensément ses relations avec celles des autres, demander des assurances constantes à ses amis, ou encore ruminer sur chaque interaction.

Le ROCD et la relation aux membres de la famille

Le ROCD peut aussi affecter les liens familiaux en générant des doutes obsessionnels sur l’amour ressenti envers ses parents, ses frères et sœurs, ou ses enfants. Une personne concernée peut se poser des questions telles que :

  • « Est-ce que j’aime assez ma famille ? »
  • « Pourquoi je ne ressens pas toujours une forte émotion en leur présence ? »
  • « Suis-je une mauvaise personne si je ressens parfois du détachement ? »

Ces pensées peuvent entraîner une culpabilité écrasante et des tentatives de contrôle du lien familial, comme une recherche excessive d’approbation ou des comparaisons constantes avec d’autres familles.

Le ROCD et le lien spirituel ou religieux

Certaines personnes souffrant de ROCD ressentent des doutes obsessionnels par rapport à leur foi ou à leur engagement dans une communauté religieuse. Les interrogations peuvent inclure :

  • « Suis-je un vrai croyant ou est-ce que je me mens à moi-même ? »
  • « Est-ce que ma connexion avec ma foi est suffisante ? »
  • « Ai-je choisi la bonne religion ou devrais-je explorer d’autres options ? »

Ces doutes peuvent provoquer des comportements compulsifs tels que des prières excessives, une consultation répétée de figures religieuses pour obtenir des certitudes ou encore des changements fréquents d’engagement spirituel.

Le ROCD et la relation avec les animaux

Le ROCD peut également s’exprimer dans la relation avec les animaux de compagnie. Certains propriétaires peuvent ressentir des doutes obsessionnels tels que :

  • « Est-ce que j’aime vraiment mon animal ? »
  • « Suis-je un bon propriétaire ou est-ce que je devrais en faire plus ? »
  • « Est-ce normal de ne pas ressentir d’émotion intense chaque jour envers mon animal ? »

Ces préoccupations peuvent conduire à des compulsions comme la vérification constante du bien-être de l’animal, la surprotection ou un sentiment d’inadéquation par rapport aux autres propriétaires d’animaux.

Comprendre l’étendue de ce trouble obsessionnel compulsif

Le ROCD ne se limite donc pas aux relations amoureuses, il peut affecter toutes les formes de relations humaines et non humaines. La clé pour gérer ces manifestations est d’identifier ces pensées comme des obsessions, d’éviter les compulsions, et d’apprendre à tolérer l’incertitude dans les relations.

Premier test dédié au toc du couple

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